Modernul tàran-occidental român.

Nu vreau sa sperii pe nimeni insa cred ca e interesant de stiut.
A aparut un articol intr-un ziar polonez WPROST 689 15 ian 2004
"Europe, Ces paysans qui brûlent les fermes des étrangers"
http://www.wprost.pl/
unde sint criticati polonezii pentru ca nu-s civilizati, lenesi si plini de ura pe vecinii productivi.
Articolul care explica faptul ca fermierii olandezi
cu capital gras occidental au reusit sa infiinteze ferme moderne
si fiind acreditati preferential de firme multinationale (ca Nestle) cistiga
mai bine ca la ei acasa. Asta a atras in final ura fermierilor
polonezi disperati ca desi sint in uniune nu prea si-au
atins nivelul asteptarilor de confort si civilizatie promise cu turle
si trimbite.
Sint criticati pentru ca au inceput sa dea foc fermelor vecinilor olandezi iar fermierii occidentali
speriati si frustrati isi muta de data asta privrile spre Ro
unde oamenii sint blajini si primitori nu ca cei din Polonia
sau Ungaria sau Cehia unde se intimpla acelasi lucru.
Cine stie poloneza ar fi f interesant de tradus in limba
romana si publicat.

Bogdana spune:

Uite ca l-am gasit tradus in franceza

"Le Courrier International (hebdomadaire que je vous conseille vivement) rapporte cet article tiré du Wprost

Depuis quelque temps, des agriculteurs européens, notamment néerlandais, reprennent avec succès d'anciennes fermes d'Etat. Mais ces nouveaux colons sont souvent mal accueillis et certains préfèrent renoncer.

Que serait devenue l'agriculture de la région de Poznan si les colons hollandais ne s'y étaient pas installés aux XVIe et XVIIe siècles ? Les paysans polonais n'auraient jamais pu faire face à la concurrence allemande s'ils n'avaient pas adopté les méthodes occidentales apportées par les Hollandais. Dans d'autres régions, du côté de Gdansk, de Zamosc (à l'est) ou encore en basse Silésie, au fil des siècles se sont installés des Allemands, des Danois, des Ecossais et des Anglais. A leur arrivée en Pologne, ils étaient accueillis avec réserve, et parfois on incendiait leurs maisons.
C'est encore le cas aujourd'hui : certains paysans polonais mettent le feu aux fermes de leurs voisins étrangers, avant même de faire leur connaissance. Selon une enquête du Pr Ewa Nowicka, de l'université de Varsovie, 82 % des étrangers qui exploitent les terres des anciennes fermes d'Etat [PGR] ont été victimes d'agressions et de xénophobie. En revanche, parmi les étrangers qui se sont installés dans les régions où dominent les exploitations familiales [grosso modo, à l'est de l'ancienne frontière allemande de 1939] ce pourcentage n'est que de 3,5 %. Quand Mme Nowicka préparait sa maîtrise de sociologie, intitulée "Les Néerlandais en basse Silésie. Processus d'intégration dans la société polonaise", huit de ses dix interlocuteurs avaient été victimes d'agressions de la part de leurs voisins polonais (incendie des granges, des cultures). Plus que la campagne polonaise en général, ce genre d'agression concerne les villages des PGR. Les Polonais qui reprennent les anciennes fermes d'Etat pour les moderniser subissent d'ailleurs le même sort que leurs homologues étrangers. Et les paysans polonais ne semblent pas être les seuls à ne pas tolérer de voisins étrangers. Ces dernières années, des agressions semblables ont touché des Néerlandais et des Danois ayant tenté de s'établir en Allemagne, ainsi que des agriculteurs belges en France. Des fermes d'étrangers ont également été incendiées en République tchèque, en Slovaquie et en Hongrie.
Les exemples historiques, tel celui des colons de Bamberg (paysans originaires de Haute-Franconie), que les autorités de Poznan ont installés de 1719 à 1753 dans les villages alentour, montrent que le processus d'intégration dure souvent plusieurs décennies. Ces colons ont en effet été victimes d'agressions en dépit du fait qu'ils s'étaient établis dans des villages abandonnés par des Polonais à la suite de la guerre. Il a fallu attendre la deuxième génération et les premiers mariages mixtes pour que les paysans de Bamberg cessent d'être considérés comme des étrangers. Alors, leurs capacités, leur esprit d'entreprise et leur assiduité ont été reconnus.
Il y a cinq ans, le Néerlandais Freddy Beltman est venu avec sa femme à Cetynia, un petit village de Poméranie. Ils ont loué à l'Etat polonais une ferme de 273 hectares. Au début, ils habitaient dans l'étable. Avec le temps, ils ont construit une maison et développé la production laitière. Leurs trois filles sont nées à Cetynia. Freddy a donné du travail à plusieurs villageois. En juin 2000, sa grange est partie en fumée, suivie, quelques semaines plus tard, par les étables. Par miracle, les animaux ont pu être sauvés. Mais les Beltman ont fini par baisser les bras et sont retournés aux Pays-Bas. "J'espérais trouver un terrain d'entente avec mes voisins, malgré deux incendies. Malheureusement, ils constituent une énigme psychologique pour moi. Ils ne m'ont jamais rien dit en face. Ils m'ont frappé dans le dos", explique Freddy. On haïssait M. Beltman à cause de sa réussite. Son succès a fourni la preuve à ses voisins polonais que leur pauvreté n'était due ni aux châtiments divins ni à l'Etat, mais qu'elle résultait du fait qu'ils ne travaillaient pas assez. Au lieu de bosser, ils préféraient se plaindre et afficher leur misère. M. Beltman a violé ce rituel de la paresse et de l'irresponsabilité forgé par les PGR. Les voisins ne pouvaient pas lui pardonner ses récoltes deux fois plus importantes que les leurs. Mais le comble, c'était qu'il vendait son lait à Nestlé.
Il y a quatre ans, le Néerlandais Hans Goense a acheté une ferme à Pieszyce, près de Zielona Gora (à l'ouest). Il l'a rapidement remise en état. Il a investi dans les machines et les engrais, et a contracté un crédit aux Pays-Bas. Une fois qu'il a commencé à s'en sortir, la grange où se trouvaient ses équipements a été incendiée. On n'a pas retrouvé les coupables et l'affaire a été classée. "J'ai expliqué à la police que j'avais reçu des menaces de mes voisins. On m'a averti que je ne devais pas accuser quiconque sans preuves matérielles", raconte Mme Goense. Juste avant que sa grange ne brûle, des gens ont lancé des pierres à M. Goense alors qu'il travaillait dans ses champs. "Je les ai bien vus, et je vous jure que c'étaient mes voisins", dit M. Goense. Avant Pâques, un voisin lui a volé du bois dans sa forêt (préjudice estimé : 6 750 euros). M. Goense l'a pris en flagrant délit, mais il n'y a pas eu de suite. La police n'a pu identifier le coupable ! Après cet événement, les Goense ne sortaient plus de chez eux de peur de se faire insulter. Il y a quelques semaines, la famille Goense est retournée vivre aux Pays-Bas. Auparavant, ils ont demandé de l'aide aux autorités polonaises et à l'ambassade néerlandaise, mais en vain. "C'est une affaire entre voisins. La commune ne peut pas intervenir", affirme de son côté le maire adjoint de Pieszyce, Norbert Twardy.
"Pour des communautés qui ne bougent pas depuis des décennies, un étranger qui réussit n'est pas un exemple à suivre. Il est plutôt considéré comme un provocateur, car il contredit le stéréotype qui veut que la campagne polonaise soit misérable. Les paysans, qui, normalement, ne sont pas solidaires, se serrent les coudes et font front contre l'étranger", explique Jozef Styk, sociologue à l'université de Lublin. Les ethnologues soulignent que la xénophobie dont ont été victimes les Néerlandais partage le monde selon deux groupes : les "nôtres", idéalisés, et les "étrangers", porteurs de tous les maux. Quand ces derniers réussissent mieux que les locaux, ils sont considérés comme des ennemis.
Comme l'a écrit Mircea Eliade, dans toutes les cultures, "l'étranger est saint et abject, divin et diabolique, propre et sale, hideux et beau". Dans un premier temps, les étrangers sont vus sous un angle exclusivement négatif, mais, plus tard, les locaux ne peuvent plus imaginer leur vie sans eux.
Tomasz Krzyzak"

Bogdana spune:

Sint uimita ca nu va intereseaza subiectul mai ales ca si noi tintim sa intram in CE.
Subiectul e de actualitate aparut in Le Courrier International ziar ce apare si la universitatile de aici.
Am discutat cu colegi polonezi care mi-au explicat ca problema e mult mai complicata . De ex nemtii cumpara terenuri in Polonia dintr-o anumita regiune care a fost lor inainte de 1945.
Ce-ar fi sa cumparam si noi terenuri din R Moldova si N Bucovinei
poate asa ne-am reintregi daca altfel nu se poate :)

irinad spune:

Problema cu R Moldova si N Bucovinei (stiu ca sunt pe langa subiect) este ca acolo nu e nevoie ca romanii sa cumpere pamantul de la sate, pentru ca romanii deja il au!! Numai ca nu se numesc romani, ci moldoveni (!) Populatia din mediul rural este in procent de 90 si mult% romaneasca. Dar este exact ca la noi: Se uita numai la TVM (cenzurat in ultimul hal) si viseaza la vremurile "bune" cand tot omul primea casa si masa de la stat si partid si nu era asa o "scumpete"... Si voteaza cu Voronin
Nu ti se pare cunoscut scenariul??? Parca ar semana cu ceva cunoscut (vezi pensionarii din tramvai, de pe bancile din parc, taranii din satul bunicilor etc)

lena spune:

Bogdana eu stiu despre ce vorbesti si chiar daca taranul roman pare primitor si in multe cazuri chiar este, in cazul in care s-ar face si la noi fermele care sunt de exemplu in tarile occidentale, ar necesita o munca asidua si deschidere spre nou, adica mulgatoare electrice sau o igiena susutinuta pentru o ferma de vaci sa spunem si de multe ori te izbesti "la tara" de mentalitatea invechita care e mai buna zic ei de cat ce "aduc astia din afara"...adica pentru cine va avea curajul sa faca asta : RABDARE DE OTEL...stiu ca in zona bunicilor mei, la Valcea sunt cateva ferme cu vaci aduse din afara, rasele mai productive, echipate (fermele ma refer!) cu cele mai noi tehnologii in domeniu, dar si stiu si cata ura si-a atras respectivul din partea comunitatii cu toate ca a creat locuri de munca si le-a platit super-bine, fatza decat cat castigau ei inainte...mai mult le-a propus sa-si unifice fortele, nu va ganditzi la vechiul CAP...ci la un fel de asociatie in care oamenii adunand pamantul sa creeze o productivitate mai mare, la rosii sa zicem de exemplu...nu s-a prins nimic, asa ca omul a ramas la vacile lui.

Dar e mult de discutat pe marginea subiectului, oricum e mult de luptat pentru schimbarea mentalitatii taranului roman, pentru ca in timp si-a pierdut bunavointa de a apleca urechea la ce se poate face cu "pamantul lui"pe care sa nu uitam ca si l-a dorit cu ardoare inapoi.

Numai bine, Lena

cataghe spune:

E pacat ca s-a ajuns asa si ca oamenii au uitat ceva ce mai demult stiau! A propos de ce zicea Lena, mi-am amintit ca strabunicul meu, inainte de razboi, vindea bucati de pamint mai indepartate de unde se afla grosul pentru a cumpara parcele invecinate, uneori chiar facind imprumuturi la banca pentru asta, tocmai ca sa creasca productivitatea!
Acum citiva ani, bunicul meu s-a dus sa revada locurile alea, si nu a mai recunoscut absolut nimic, doar dupa o fintina parasita a reusit aproximativ sa reconstituie unde era casa, etc. A fost ras totul de pe fata pamintului, toata munca lor de o viata...
Dar asta e alta poveste.
Ceea ce voiam sa spun este ca comunismul a fost echivalent si in domeniul asta cu o spalare a creierelor!

This is the first day of the rest of my life!

Bogdana spune:

Eu cred cred ca nu e vorba numai de mentalitate si productivitate.
In cazul lor (de ex Poloniei) exista demult ferme moderne, oricum mai moderne ca la noi. Ei sint nemultumiti de manevra asta de a se stabili (de ex nemtii) intr-o anumita regiune devenind majoritari si "recistiging" teritoriul, facind ce vor ei in mod legal, ceeace îi nemultumeste pe localnici.
Ei nu sint de acord cu actele de vandalism, insa ei spun ca niciodata nu va exista o concurenta loiala,
pt ca noii veniti se asociaza doar intre ei, incheie contracte profitabile cu firme renumite occidentale, ceeace un polonez obisnuit nu poate sa faca. De aici porneste ura asta a lor, pt ca ei practic sint exclusi. Observa cum creste creste productivitatea si capitatul vecinilor, iar ei stagneaza si preturile cresc in defavoarea lor. Si un polonez probabil ar putea sa-si cumpere terenuri in Franta de ex, numai ca nu au bani pt asa ceva.:(
Ar fi frumos ca in Romania sa vina occidentalii ca parteneri si nu neaparat ca angajatori. Sa fie incurajat si taranul roman si financiar si logistic, sa aiba acces la informatie, sa aiba chiar si calculatoare pe linga utilajele indispensabile, pentru ca taranul roman nu este neaparat un mos de 80 de ani. Dar pt asta trebuie cineva sa finanteze (agicultura subventionata) asa cum au cei
CE. Romanii nu au asa ceva, iar cei de sus isi omoara timpul numai cu vinatoarea. Ar fi bine sa mai culeaga si niste fructe daca tot vor sa se intoarca la stadiul de vinator, pescar si culegator.:)

lena spune:

Draga Bogdana,
cum crezi ca "marii vanatori, pescari si ouatori" ai Romaniei o sa incurajeze agricultura, asta se cheama naivitate...cand ei isi trag niste comisioane astronomice de la importuri de grau, ulei si mai stiu eu ce...pai ce interes personal ar avea?
Ca sa zic asa pestele de la cap se impute...si-n clipa in care Romania o sa iasa din eclipsa...atunci om mai vedea.
Ca sa ne intoarcem la oile noastre, sincer chestia cu sa le dai, asa ar fi fost normal...dar ma repet: nu e nici un interes in povestea asta. Taranul roman nu e un mos de 80 de ani, ba cam asa, ca uite aia tineri au plecat la munca ca zidari sau mai stiu eu in Italia...in satul bunicilor mei, nu mai e un tanar care sa munceasca pamantul, toti muncesc prin alte parti, case insa se construiesc intr-o veselie cu banii adusi de la munca, dar bucati intregi de pamant au ramas pline de ciulini.
Eu zic sa nu ne imbatam cu apa rece, imaginea idilica oe care o avem despre sat, se refera doar cand mergem in pensiunile turistice...atunci insa cand ajungi intr-un sat d-asta comun, fara canalizare, atunci realizezi de fapt gravitatea problemei.

Numai bine, Lena

viorela hoff spune:

"Viata la tara" de Duiliu Zamfirescu - ce vremuri Domle#! Hahaha!
V.

Bogdana spune:

In sfirsit dupa 4 zile au scris si cei de la ziarul ziua un articol care se leaga si de subiectul asta. E o cofirmare ca nu batem cimpii.

http://www.ziua.net/list.php?pag=1&data=2004-02-02&ziua=4d6b71d4d10904f001de8390450cfec1

EDITORIAL - Luni, 2 februarie 2004
Scenarii la zi
UE, un orizont care se indeparteaza
Sorin ROSCA STANESCU
Motto:
Inainte de a deveni istorie si chiar de a se intampla, multe evenimente majore sunt pregatite in laborator

Daca nu vom primi in acest an o confirmare asupra deciziei Uniunii Europene de a ne invita sa aderam intr-un viitor apropiat si bine precizat, atunci unul dintre efecte va fi, indiscutabil, de natura electorala. Si marele perdant va fi Adrian Nastase. El si-a legat, in prea mare masura, destinul politic si statutul de premier de acest pariu. A jucat cartea UE pe toate fetele, inclusiv atunci cand a cerut, dar nu a obtinut, alegeri anticipate. Culmea este ca Nastase pierde categoric daca nu intram in UE si tot el are de pierdut si daca semnalul din acest an va fi pozitiv. Cum s-ar spune, castigatorul nu ia nimic. Daca reusim sa incheiem la timp dosarul agricol si dosarul de mediu, pe termen scurt si pentru urmatorii 10-20 de ani efectele vor fi devastatoare asupra unei mari parti a populatiei Romaniei, in mod direct si indirect asupra intregii populatii. Cum vor rezista taranii cu micile lor proprietati, lipsiti de infrastructura si de subventii pusi la concurenta cu fermierii europeni? Pentru a nu avea o explozie sociala de mari proportii toate categoriile de romani vor trebui sa puna umarul. Aceiasi romani vor fi siliti sa suporte si uriasele costuri ale reformei ecologice. De unde? Din ce economii? Cum va mai putea fi stransa cureaua? Daca in acest an UE ne promite intrarea, Nastase va fi si aplaudat, dar si injurat. Daca nu, el va fi doar injurat.

Romania este si nu este pregatita pentru a intra in Uniunea Europeana. Dar Uniunea Europeana este pregatita sa primeasca Romania altfel decat ca o importanta piata de forta de munca si de desfacere de produse? Daca va fi luata o decizie afirmativa, atunci statele europene trebuie sa fie gata sa faca sacrificii financiare mult mai mari decat au facut pentru Polonia si Ungaria la un loc. Si, atentie, Europa este acum in recesiune. Daca va pompa zeci de miliarde de dolari in Romania, in urmatorul deceniu UE risca sa se confrunte cu o criza de proportii. Continentul va slabi in confruntarea sa economica cu SUA. Daca nu va pompa suficienti bani in Romania, riscul unor explozii sociale este garantat. Daca un nou membru UE derapeaza in instabilitate politica, in conditiile in care umbrela extremismului se lateste in loc sa se stranga, atunci rezulta ca aceasta mare comunitate de state este pe cale sa-si ia mortul in casa. Si sa-si creeze, astfel, mari probleme.

Romania joaca la limita cartea UE nu numai fiindca nu a existat suficienta vointa politica in cazul guvernarilor precedente pentru a accelera reforma. Nu numai fiindca suntem in intarziere. Nu numai fiindca vorbim atat de mult despre coruptie sau despre problema adoptiilor. Ci fiindca nici UE nu prea stie ce sa faca. Si atunci, stangaciilor facute de Bucuresti li s-ar putea aduga fel de fel de pretexte identificate si amplificate in cancelariile unor state europene. Si daca au si vor mai avea loc asemenea manevre asupra unei tari atat de vulnerabile, incat a fost necesar sa fie asistata atat din interior cat si de afara, atunci, sefii de state si reprezentantii institutiilor care dau note de integrare actioneaza si ei ca niste brokeri de putere.

Cel mai bun pretext pentru a suspenda procesul de integrare al Romaniei este o eventuala victorie a lui Corneliu Vadim Tudor in cursa prezidentiala. Si un alt pretext, la fel de bun, este un viitor guvern cu participare PRM. Stau si ma intreb ce o fi in capul lui Adrian Nastase? De ce nu s-a angajat ferm in numele partidului pe care inca il conduce si in fata opiniei publice interne si externe ca dupa alegeri PSD va refuza orice formula de guvernare impreuna cu PRM? Oare de ce tace Nastase? Vrea sa joace la doua capete? Vrea sa forteze mana prin santajul cu Vadim, aliantei PNL-PD? Sau nu are liber de la Iliescu? Si Iliescu de ce s-a reconciliat cu Vadim? Cine se afla de fapt in spatele acestei vinovate duplicitati?

O posibila explicatie ar putea fi gasita urmarind procesele centrifuge din PSD. Oare Adrian Nastase nu este constient de aparenta situatie fara iesire in care se afla atat ca politician cat si in postura sa de sef al Executivului? M-as mira sa fie atat de naiv. Este posibil ca Nastase sa-si fi construit, cu discretie, o strategie de rezerva pentru situatii limita pe care i le-ar putea rezerva viitorul. Un joc posibil ar putea fi o abandonare a bazinului electoral traditional PSD cel care il tine captiv pe Iliescu. Daca cei doi oameni politici s-au distantat in mod real si daca Nastase va fi silit sa taie ombilicul care il leaga de Iliescu, solutia este sa rupa partidul. Si o poate face linistit. O parte din PSD il va urma. Si foarte multi oameni de afaceri. Ceea ce va lua din PSD va fi de fapt partea reformata a partidului.

liris spune:

ce e taranul roman astazi ? in nici un caz nu mai e bunicul meu care a facut inchisoare la canal ca era chiabur. muncea ca un rob de la 4 dimineata iar dupa razboi s-a trezit ca e etichetat "asupritor". bunicul meau a plins cind a auzit ca Iliescu a adus minerii sa-i bata pe studenti . bunicul meu spunea ca pe vremea lui nu aveai voie nici arma sa ti-o scoti de la umar in fata studentului. asta era respectul ptr viitorul intelectual al romaniei (si fara legatura : fratele meu a luat si el una pe cocoasa in 90 cidn au venit minerii si era inca student la universitate).

taranul roman azi are creierul spalat de comunism si de propaganda de dupa 90. taranul roman este votantul lui Nastase de miine si vine la pachet cu ideologia PSD sau PRM ...

eu cred ca o mutare a olandezilor catre est nu ar face decit ca intr-un an sa vuiasca ziarele pe aici despre ce li s-a intimplat in Romania. eu am mai citit de niste tipi care au investit in agricultura romaneasca si taranii din sat+primar s-au unit sa-i puna bete-n roate. Deci tzapa!!!

Pe de alta parte polonezii se pare (asa cum am vazut in ultima vreme la stiri ) au gura foarte mare. Nici nu au intrat bine si vor sa vada semne ale bunastarii. Spania a intrat in UE in 85. Cu Grecia . Semnele bunastarii s-au vazut acolo incepind cu 97 . exact 12 ani . cind locuiam in spania(in 98) stiu ca mi se spunea (de catre spanioli) sa stii ca supermarketurile astea si puterea asta de cumparare sunt chestii noi si ptr noi . Si ei nu au avut de impartit fondurile decit in trei : Irlanda, Grecia si Spania.
Noua largire UE a fost planuita ptr cele trei state :Polonia, Cehia si Ungaria. Cind s-a stabilit ca in loc de trei intra 10 s-a decis de asemeni ca fondurile sa ramina neschimbate doar ca partea fiecaruia sa fie mai mica . Inca , analizele facute arata ca raportul beneficiu/cost este bun si ptr o parte si ptr alta. Dar bani vor fi mai putini (sa nu uitam si de recesiunea economica din Germania marea contribuitoare la aceste fonduri UE)
Pe de alta parte cuiva care a asteptat zeci de ani satraiasca mai bine , e cam greu sa-i spui ca de ce nu mai are rabdare....au dreptate deci si ei...